Voici enfin le texte sur Touré. Sans commentaire...
Hommage à Touré
Elle s'appelait Touré Fatimata Bintou.
C'est vrai que mon amour pour elle était fou.
Je me battais et je faisais tout
Pour la mériter dans mes bras, rester sourd
Et aveugle du reste, mais continuer jusqu'au bout.
Chuchoter dans ses oreilles et être partout.
La tenir dans mes bras ; comme cela allait être bon,
De partager avec elle le sourire du bonheur !
J'ai fais sa connaissance à l'année scolaire 2006-2007,
Au lycée Ouézzin Coulibaly de Bobo en classe de 5e 8.
J'étais très jeune mais étant amoureux
De cette jeune fille qui voulait être très heureuse,
Avec celui qui partagerait ses sentiments pour vivre à deux.
Elle me parlait de sa fragilité pour ne pas être malheureuse.
Elle m'avait séduit rien que dans l'oeil
Et avoué ses sentiments ; quand elle était arrivé au seuil
De mon coeur, je l'avais accueillie avec tendresse.
Elle m'avait même conseillé d'apprendre la sagesse,
C'est vrai qu'elle avait 17 ans et moi j'en avais 16.
Mais malgré la différence d'âge et de taille,
Mes sentiments envers elle étaient comme une thèse.
Je faisais tout pour ne pas la quitter avec faille,
Mais comme l'être humain ne peut disposer
Ce que le bon dieu a proposé,
Donc je reste bouche bée pour sa perte,
Afin de ne pas juger le créateur tout puissant.
C'est lui qui nous donne la vie et qui nous la reprend,
Après tout, la vie continue...
Elle a été emportée
Par un sommeil très profond.
Elle a fermé l'oeil, et ne s'est plus réveillée,
Et moi tout seul je pleure à coeur tout au fond.
Touré, si tu m'entends depuis là-haut,
J'aimerais que tu me pardonnes à travers tous ces mots.
2009 a été ton année de malheur,
Je l'ai appris, c'est vrai, mais je ne suis pas le seul qui te pleure.
Pardonne-moi pour tous les rendez-vous manqués !
Ce n'était pas de ma faute, puisque nos emplois du temps étaient opposés.
Pardonne-moi si je n'ai pu t'avouer mes sentiments !
C'est parce que avec toi je voulais le faire franchement.
Pardonne-moi si je n'ai pu te dire « je t'aime ! »
C'est parce que je ne voulais pas qu'entre nous il y ait un problème.
Aujourd'hui mon coeur te pleure de toutes mes offenses commises.
Je te demande pardon pour ne pas que tu sois compromise.
Mes larmes coulent douloureusement sur mes joues,
Alors que je n'ai pu t'avouer le tout.
Tes parents et amies tous te pleurent,
Et moi, seul, isolé, dans un coin, je me meurs.
Repose en paix avec fierté !
Car la vie est ainsi et nul ne peut en changer.
Rien que pour toi j'élève ma voix,
Pour t'exprimer mes sentiments même où que tu sois.
C'est vrai que tu es partie très loin de moi
Et aujourd'hui tu as trouvé ta place à l'au-delà.
En fait je veux que tu saches que je t'avais aimée
Et jamais je ne pourrai t'oublier.
Je te dis adieu Touré,
Pour que la terre te soit légère !
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Nouvelle poésie de Damien. Je viens de lui dire bonjour, il est déjà à son travail, spécialement pour recopier certains de ses poèmes car il n'a pas l'électricité chez lui et rentre beaucoup trop tard chez lui.
Un texte sur sa maman et suivra, peut-être demain, juste avant notre départ, un texte sur une petite "fiancée" du CM2.
Il a dit tout à l'heure que notre départ si proche le plongeait dans un sombre désespoir...
Merci à ceux qui ont laissé un message sur le blog, ainsi qu'à ceux qui ont directement envoyé un mail à son adresse. Merci petite soeur de ton message qui lui a tant fait plaisir.
À toi ma mère
À
toi ma mère !
Toi
qui m'a porté neuf mois dans ton ventre
Avant
de me faire voir le jour sans crainte,
Me
faire allaiter durant deux ans
Et
supporter mes caprices pendant longtemps,
Je te
suis très reconnaissant !
Je te
remercie de m'avoir donné ce souffle de vie.
Mais
sache aussi, que chaque jour je prie,
Pour
que le bon Dieu te donne longue vie ;
Afin
que ce fils unique que tu as eu et que je suis,
Puisse
essuyer toutes les larmes que tu as coulées.
Je
n'ai jamais voulu une seule fois te faire pleurer ;
C'est
vrai que j'ai été indiscipliné,
Suite
aux problèmes familiaux qui m'avaient fait échouer
À
mon brevet pour la première fois.
Toi
qui voit toujours ton fils du jour au lendemain,
Grandir
physiquement et mentalement avec les autres soutiens.
Je te
promets « Maman » qu'un jour tu seras fier de moi !
Car
tu as su toujours me montrer la bonne voie.
Que
tu sois en vie ou pas,
Un
jour je vais t'honorer même si tu n'y es pas.
Oh !
Mère chérie,
Ta
vie n'est pas rose comme tu l'avais souhaité.
Étant
dans un foyer polygame où tout est divisé
Tu as
su te relever, te battre pour ne pas voir fondre tes enfants.
Tu as
tendu les bras pour avoir plus de sentiments
De
ton fils et de tes filles qui sont à la recherche de quoi te
consoler.
Oh !
Mère, tu as raison de te soucier
De
l'avenir de tes enfants sans arrière-pensées.
Fais
confiance au bon Dieu et tu verras
Un
jour par surprise tout changera.
Mère,
je ne sais pas si j'ai eu l'occasion de te le dire,
Sache
que je t'aime du fond du coeur !
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Le monde s'effondre
de
PALM Sié Lompo Damien
Regarde
là-bas, droit devant toi,
Les
cris de ces enfants innocents nous fait transpercer le coeur.
Regarde
là-bas, devant toi,
Les
larmes de ces orphelins de guerre,
Nous
fait saigner le coeur.
Moi
fils du Burkina Faso,
Je
crie haut et fort pour oublier mon fardeau.
Mais
quand j'y pense,
Aux
enfants des pays en guerre sans chance,
Je me
demande où sont passés nos défenseurs ?
Mes
chers Présidents et Politiciens,
Songez
à l'avenir du pays et ses biens ;
Surtout
à nous les jeunes et nos futurs.
Regarde
là-bas, devant toi,
Ces
enfants qui ont tout perdu ;
Ces
victimes de guerre, couchés ;
Comme
s'ils n'avaient jamais vécu.
Ces
orphelins de guerre, marchant ventre creux,
Ne
sachant pas où trouver à manger.
Ces
hommes et femmes se font suicider,
Car
ils ont tout perdu, même leur espoir.
La
déception abat tout un pays entier ;
La
faim, la soif et la peur sont devenues leur quotidien.
Regarde
là-bas, devant toi,
Ces
tremblements de terre qui détruisent nos villes,
Ces
inondations qui font couler nos habitations,
Ces
séismes et autres nous font fuir de nos villes.
Tout
a changé car il n'y a plus de protections.
Comment
faire ou que dire
Si
cela ne fait qu'être pire ?
Du
jour au lendemain, des personnes meurent,
Du
jour au lendemain, des enfants naissent.
Mais
qu'allons nous réserver à nos générations futures ?
Qu'auront
les générations futures si tout disparaissait ?
"
Je ne suis qu'un jeune garçon de 21 ans, né en Côte d'Ivoire, plus
précisément à la maternité de Marcory à Abidjan.
J'ai
fait une partie de mon enfance là-bas avant de venir commencer mon
cours préparatoire (CP1) au Burkina Faso, ici, dans la capitale
économique de Bobo-Dioulasso.
J'aime
la littérature même si mes études ont été troublées et je n'ai
pas eu la chance d'obtenir mon Brevet d'Étude du Premier Cycle
(BEPC).
Tout
mes remerciements à vous Michel ainsi que votre épouse Corinne
Dartenset, qui m'avez fait confiance, m'avez écouté et encouragé.
Merci ! "
Damien
Waow...
RépondreSupprimerPaul
Qu'il continue à écrire avec son coeur, c'est beau, courage...
RépondreSupprimerMonique
je trouve que ce qu'il fait est magnifique et qu'il mérite d'être soutenu.
RépondreSupprimerDamien,ton beau poeme,je l'aprecis avec tout coeur.beaucoup de courage super texte et apreciable.
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