Lundi 12 décembre
La fin du voyage
Hier a eu lieu la première réunion de l'association depuis notre retour du Burkina.
Hier a eu lieu la première réunion de l'association depuis notre retour du Burkina.
Nous mettrons bientôt en ligne le compte-rendu avec nos objectifs pour 2012, le budget prévisionnel et les actions envisagées pour mener à bien le projet de soutien de l'école de Samaradougou.
À NOTER : Parmi les petits objets qui seront vendus, nous proposerons des porte-monnaies réalisés par l'association GAFREH dont l'activité permet à des femmes de Bobo Dioulasso d'acquérir une autonomie financière, grâce à leur travail, et contribue à préserver l'environnement. En effet, la matière première utilisée pour la confection d'objets est le plastique recyclé. Des sacs usagés sont ainsi collectés à Bobo et dans les environs, lavés, découpés en fines lanières qui sont ensuite assemblées, filées puis montées sur un métier à tisser. Il s'agit là encore d'une association qui gagne à être connue et encouragée.
À bientôt
Corinne
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Vendredi 02 décembre nous avons quitté Bobo, les garçons de l'atelier et les enfants de la cour (séparation aussi douloureuse que prévue...).
Nous avons passé les derniers jours à Ouagadougou. Merci à Chantal pour son accueil chaleureux et ses conseils avisés. Merci à elle et à Damienne pour leur gentillesse et leur gaieté contagieuse. Deux belles personnes !
Nous avons passé les derniers jours à Ouagadougou. Merci à Chantal pour son accueil chaleureux et ses conseils avisés. Merci à elle et à Damienne pour leur gentillesse et leur gaieté contagieuse. Deux belles personnes !
D'autres gens bien à saluer : les membres de l'association "La maison de Fati" parmi lesquels Caroline, Nicole, Paul, Bernardin et... encore Chantal, qui font un formidable travail contre une maladie peu connue chez nous mais véritablement effroyable : le Noma.
On le sait et on le constate, au Burkina comme ailleurs, des organisations, plus ou moins connues et reconnues, ont une vision commerciale et non sociale de l'action humanitaire, gaspillant argent, énergie et confiance. Cette vulgarité a un effet décourageant. C'est pourquoi, après avoir visité un lieu comme "La Maison de Fati", on reprend confiance et on n'a qu'une envie, c'est de faire savoir qu'il existe de vraies personnes généreuses et des actions purement humanitaires. Nous avons vu ce centre qui accueille les familles démunies, prend en charge et assure sur place consultations, opérations chirurgicales et rééducation ; avec beaucoup d'émotion, nous pouvons témoigner de l'efficacité de cette formidable initiative.
http://lamaisondefati.org/accueil/index.php?intChannelId=3
On le sait et on le constate, au Burkina comme ailleurs, des organisations, plus ou moins connues et reconnues, ont une vision commerciale et non sociale de l'action humanitaire, gaspillant argent, énergie et confiance. Cette vulgarité a un effet décourageant. C'est pourquoi, après avoir visité un lieu comme "La Maison de Fati", on reprend confiance et on n'a qu'une envie, c'est de faire savoir qu'il existe de vraies personnes généreuses et des actions purement humanitaires. Nous avons vu ce centre qui accueille les familles démunies, prend en charge et assure sur place consultations, opérations chirurgicales et rééducation ; avec beaucoup d'émotion, nous pouvons témoigner de l'efficacité de cette formidable initiative.
http://lamaisondefati.org/accueil/index.php?intChannelId=3
À bientôt
Corinne
Mercredi
30 novembre
Après
quelques jours de déplacement en brousse, donc sans réseau, nous
revoilà au cyber espace du quartier.
Température
à faire réver la majorité de nos lecteurs : 35°C à l'ombre, jour
et nuit, et plus de 50°C au soleil (notre thermomètre ne sait pas
mesurer au-delà...).
Petit
résumé des derniers jours :
-
Mardi 22 : 5 heures de trajet en car pour la présentation à la
presse de l'ouvrage de Michel, "Burkina Faso, terre de bronze".
Bernadette Nepveu de l'association Sidjimaya (qui depuis plusieurs
années accueille Bamadou en France et organise des expositions de
ses oeuvres) séjourne également à Bobo et nous accompagne.
L'événement a eu lieu au ministère de la culture à Ouagadougou en
présence de différentes personnalités, sous le parrainage du Grand
Chancelier qui a lui même convoqué et... rémunéré les
représentants de la télévision et des journaux locaux. En effet,
nous apprenons avec surprise que la couverture d'un événement par
la presse a un coût.
-
Le mariage de la fille de Bamadou : durant toute la semaine, la
population de la cour déjà bien dense s'agrandit de nombreux
membres de la famille venus assister aux festivités. Il s'agit
principalement des femmes de la famille qui vont s'affairer tout au
long de la journée pour la préparation des repas et autres corvées
habituelles, et le soir venu, sortir leurs plus beaux atours pour
participer à des danses rythmées par des musiciens qui semblent
infatiguables.
-
Samedi 26 : arrivée à Samaradougou, rencontre de quelques habitants
et visite de l'école. L'instituteur, Rodrigue Kam, nous présente
aux élèves. Profitant de la récréation, Michel brise rapidement
la glace en entraînant les enfants dans une partie de foot.
Après
la classe, nous nous réunissons avec le président, le trésorier et
la secrétaire burkinabès de Sininiasigi, l'instituteur, et des
membres du conseil municipal. Un premier état de la situation nous
permet de mesurer le travail colossal accompli par les villageois
pour créer leur école et leurs efforts pour la faire vivre ; sont
ensuite abordés les besoins pour permettre de continuer dans de
bonnes conditions mais également pour scolariser les enfants qui
n'ont pas pu l'être faute de place.
-
Dimanche 27 : cérémonie avec le chef du village et d'autres
représentants administratifs du secteur. Les habitants, qui pour
certains ont parcouru 15 km à pied, nous réservent un accueil des
plus chaleureux.
Chef
de village, maire, Bamadou, Claire, Michel et moi prenons la parole à
tour de rôle, nos interventions sont traduites tantôt en français,
tantôt en Dioula par Rodrigue ; nous sommes invités à danser, et
cette fois Michel ne peut y couper... Ceux qui connaissent son
aversion pour cet exercice apprécieront, surtout si je rajoute que
les joueurs de balafon ont fait savoir qu'ils le remerciaient pour
« sa démonstration de pas, pas-possibles... ! »
Comme
prévu, Claire nous dit au revoir en fin d'après-midi de façon à
reprendre son avion lundi soir ; Michel et moi restons sur place pour
collecter images et textes en vue de la réalisation de notre livre.
-
Lundi 28 et mardi 29 : nous passons la journée dans la classe.
Lundi
6 heures, Michel s'est fait accompagner en moto chez des enfants qui
font un long trajet à pied pour venir à l'école de façon à faire
la route avec eux. À 17 heures, il accompagne un autre groupe et en
suit un 3e autre le matin suivant.
Tout
au long de ces journées nous échangerons beaucoup avec
l'enseignant, qui loge dans la case voisine de la nôtre, dont nous
admirons le travail et l'ouverture d'esprit. Nous développerons tout
cela un peu plus tard. Je promets d'être plus précises par la
suite, mais pour l'heure les émotions sont encore trop vivaces.
Mardi
soir retour à Bobo-Dioulasso.
Corinne
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29 novembre 2011
Bonjour
à tous, me voici de retour en France... Notre séjour à
Samaradougou a été très prometteur. Nous avons du travail mais la
population se démène pour que les enfants puissent aller à l'école
et les femmes ont décidé elles aussi de pouvoir apprendre à lire
et à écrire. Ce fut très émouvant. Je taperai mon rapport
prochainement et rassemblerai mes esprits...le décalage là est très
dur à digérer! A très bientôt... Une pensée pour Corinne et
Michel qui sont encore sur place! Bises.
Claire
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23 novembre 2011
Poussés
par la soif, nous sommes entrés à plusieurs reprises dans une
petite boutique qui se trouve près du cyber-espace que nous
fréquentons. Debout derrière son comptoir, Damien nous sourit et
finit par questionner doucement Michel sur son appareil photo.
Au
mot " livre ", le visage de Damien s'éclaire, il
nous parle de son goût pour la littérature et de son regret de ne
pas avoir pu continuer ses études. Il finit par nous montrer un
cahier dans lequel il écrit selon son inspiration, poème,
scenario... Il nous lit son dernier texte, et là c'est un choc.
Avec
son accord et parce que comme tout auteur, son voeu le plus cher, est
d'être lu, nous vous offrons le fruit de cette rencontre. À découvrir sur la page spéciale qui porte son nom.
À mon tour de prendre la parole. Rassurez-vous, tout va bien, je ne suis ni mariée de force à un chef de tribu, ni victime d'une tourista locale !
Notre voyage visait aussi trois rencontres... trois petites têtes, trois petits coeurs unis à la France : nos filleules ! Mariam, Makoya et Adjara que Corinne, Michel, Dominique, Céline, Laurent et moi parrainons. Michel avait fait la connaissance de Mariam l'an passé et avait craqué pour ce p'tit bout de 6 ans au grand sourire et au regard triste. À la requête de Bamadou, Dominique, Céline, Laurent et moi avons accepté de nous occuper de autres enfants en situation précaire privées de scolarité : Makoya et Adjara. Makoya vit désormais chez Bamadou. Elle est scolarisée dans une école privée avec Mariam et d'autres enfants de la cour à proximité. Adjara, quant à elle, fréquente l'école B, une structure annexe de celles des autres filles dans un autre quartier. L'an prochain, elle sera avec Mariam et Makoya. L'administration n'est pas plus simple ici que chez nous... On frôle la carte scolaire même si tout est payant !
Que sommes-nous pour ces petites ? Mystère... que ce soit en Dioula ou en français, les mots manquent. Mais les sourires, les regards complices, les jeux et les rires nous enrichissent profondément.
Claire
Que sommes-nous pour ces petites ? Mystère... que ce soit en Dioula ou en français, les mots manquent. Mais les sourires, les regards complices, les jeux et les rires nous enrichissent profondément.
Claire
![]() |
Corinne sert de toise... |
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20
novembre 2011
Pour
ma part, je m'en tiendrai aujourd'hui à un compte-rendu des
événements passés, et de ceux prévus pour les jours à venir,
sans commentaires particuliers. La raison en est que nous avons vécu
en très peu de temps des moments et des rencontres tellement forts
(en particulier lors de la visite du vieux quartier de Bobo et de la
découverte des Pics de Sindou), que je ressens le besoin de les
assimiler avant de les retranscrire.
-
jeudi 17 :
Invités
à participer à l'une des étapes d'un mariage. Il s'agit
d'accompagner la mariée avec force de musique et de danse. Tout au
long du parcours, les musiciens sollicitent des petits groupes
d'hommes ou de femmes.
Par
chance, nous rencontrons dans la foule Adjara qui passera samedi et
dimanche à la cour pour que nous fassions plus ample connaissance.
Pour ceux qui l'ignorent, Adjara est parrainée par Céline et son
époux Dominique qui sont trésorière et trésorier
adjoint de Sininiasigi.
-
vendredi 18 :
1/Visite
guidée de la mosquée de Bobo-Dioulasso puis du plus ancien quartier
de la ville, avec tour à tour, le secteur des animistes, des
musulmans, des griots et des forgerons. Notre guide s'appelle Richard
et nous décode les traditions qui régissent l'organisation du
quartier. Visite du grand marché couvert.
2/
Dans l'après-midi, enfin notre première réunion avec 2 membres
burkinabè de Sininiasigi : Bamoussa Ouattara, le président, et
Minata Nizian, la secrétaire. Nous fixons ensemble le calendrier
pour notre séjour à Samaradougou.
3/Le
soir, nous participons à une soirée organisée en l'honneur des
relations culturelles entre le conseil régional des Hauts Bassins et
les conseils des régions Rhône-Alpes et de la Haute-Vienne.
-
samedi 19 :
Comme
convenu avec le président du conseil régional, un chauffeur nous
attend pour nous conduire sur 2 sites incontournables et naturels du
pays. Les Pics de Sindou et les Cascades de Banfora. Dans le but
d'une mise en valeur de ces lieux, nous avons créé 2 pages
supplémentaires sur ce blog.
http://sininiasigi.blogspot.com/p/pics-de-sindou.html
http://sininiasigi.blogspot.com/p/cascades.html
http://sininiasigi.blogspot.com/p/pics-de-sindou.html
http://sininiasigi.blogspot.com/p/cascades.html
-
dimanche 20 :
Matinée
consacrée à la mise à jour du blog.
Pour
les prochains jours :
-
Mardi 22 aura lieu à 16h la séance de dédicace de l'ouvrage,
réalisé l'an dernier par Michel, "Burkina Faso, terre de
bronze". Organisée dans une salle du ministère de la culture à
Ouagadougou sous le parrainage du Grand Chancelier, la présentation
se fera en présence de personnalités culturelles et économiques du
pays. Nous mesurons l'honneur qui nous est fait, et l'accueil nous
encourage à poursuivre notre travail.
-
L'effervescence va commencer dans la cour de Bamadou en vue du
mariage de sa fille jeudi. 2 jours de préparation puis 3 jours de
festivités...
Parallèlement,
nous irons tous les 3 tenter d'en savoir plus, et avoir des éléments
de comparaison pour Samaradougou, en rencontrant des chefs
d'établissements dans une école privée et une école publique.
-
Samedi 26, arrivée à Samaradougou pour découvrir l'école actuelle
et assister aux séquences prévues par le maître pour la matinée,
puis réunion avec le bureau de l'association.
-
Dimanche, une rencontre est prévue avec l'ensemble des enfants,
actuellement scolarisés ou pas, et de leurs parents. Ce soir-là
nous dirons au revoir à Claire qui rentre en France lundi soir, et
nous resterons sur place pendant quelques jours supplémentaires pour
collecter images et témoignages pour notre prochain livre.
À
bientôt
Corinne
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Adjara Traoré |
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La mariée est portée en rythme par des jeunes qui se relaient. |
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Claire et Corinne sont invitées à danser en l'honneur de la mariée. |
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Michel est invité aussi mais continue à prendre des photos en même temps... |
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Dans la cour de Bamadou |
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Dans la cour de l'école |
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Visite de la vieille mosquée de Bobo Dioulasso |
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Visite de la vieille ville |
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Potière de la vieille ville |
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Atelier de couture au marché |
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Soirée culturelle organisée par le Conseil régional des Hauts Bassins |
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Visite des Pics de Sindoux |
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Pause fraîcheur aux Cascades |
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17 novembre 2011
Skate-Board in Burkina Faso
Joris a préparé une planche à
l'attention d'Ibrahim, le grand fils de Bamadou.
Il en rêvait depuis bien longtemps,
nous avons pu lui offrir hier, il s'est jeté dans mes bras de
bonheur. Merci Joris... Je lui ai montré (et si !) (et non pas : le
pauvre !) comment patiner, trouver son équilibre, sentir sa
planche... autant de choses que j'ai transmise à Joris et qu'il a
depuis longtemps dépassé. Ibrahim m'a dit qu'il connaissait un
endroit pour « rouler », juste à la sortie de l'école
où il suit des cours du soir pour son Bac. J'irai bientôt avec lui,
l'accompagner à un de ses cours et lui montrer quelques trucs pour
qu'il devienne un vrai Skater Burkinabé.
Plaisir aussi de voir que la planche à
peine reçue, Ibrahim tente d'apprendre aux autres garçons de la
cour les quelques bases qu'il vient d'acquérir. La solidarité est
ici de mise. Hier soir, nous avons assisté à une séance collective
de devoirs pendant laquelle chacun récitait sa leçon, rythmée,
rythmante pour les autres, sonoritée studieuse dans la salle de
classe de la cour. Corinne et Claire ont aidé les enfants. J'ai pris
des photos, bien sûr, mais pas trop pour ne pas les gêner.
Travaillant au 50 et au 24mm, je suis obligé d'être très proche de
mon sujet pour prendre mes photos. Deux focales qui obligent à être
dans l'action, pratiquement acteur de l'action lorsque je travaille
au 24mm.
Henri Cartier Bresson disait :
lorsqu'un sujet paraît trop loin sur une photo, c'est parce qu'on ne
s'est pas assez approché. Exit donc les téléobjectifs. Et au
moment où j'écrit ces quelques mots, deux enfants sont près de moi
et observent chacun de mes gestes, chacun de mes regards sur l'écran.
Je montre parfois quelques photos à l'assemblée présente qui ne
manque pas d'élargir celle-ci au voisinage pour aboutir à un
visionnage pour 20 personnes sur un écran de 13 pouces.
Ce soir, nous assisterons à la fin du
mariage d'une connaissance de Bamadou, ici à Bobo Dioulasso. Nous
arriverons pour le début de la fête, de la danse. Sauvé par mon
appareil photo, je ne pourrai danser moi-même. Il n'en sera pas de
même pour Corinne et Claire que j'encouragerai à danser et
photographirai bien entendu pour le plaisir de tous...
A bientôt,
Michel
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En route pour l'école avec les enfants de la cour |
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Premiers essais d'Ibrahim |
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Une dernière partie avant d'aller à l'école... Le baby-foot est international. |
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Mariam |
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Makoya |
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Devant l'école. Comme chaque fois, Michel déclenche une vague d'enthousiasme avec son appareil photo et... ses grimaces ! |
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16 novembre 2011
Nous ne savons pas trop par où commencer. Tout d'abord, oui, nous sommes bien arrivés lundi soir. Après avoir eu quelques angoisses face au tapis déroulant des bagages, nous avons retrouvé un Bamadou tout sourire ! Grâce à lui, nous avons dès mardi rencontré des officiels burkinabès : Directeur du centre national d'artisanat d'art de Ouagadougou, Chef de cabinet du ministère de la culture, Grand Chancelier et président du conseil général de la région des Hauts Bassins. Tous nous ont permis de lier des partenariats potentiels pour la réalisation de l'ouvrage sur les écoliers de Samaradougou et vont faciliter nos déplacements (laisser-passer officiels, véhicules, etc.).
Nous avons déjà entamé la visite de l'école des enfants que nous parrainons (Mariam et Makoya) afin d'avoir une approche de ce qui se fait à Bobo Dioulasso. Cela nous servira en quelque sorte d'exemple et de base de travail pour nous aider à apporter un soutien à l'école de Samaradougou. Pour l'heure, nous attendons de "caler" notre séjour dans le village. Le réseau étant des plus approximatifs, cela prend un peu de temps !
Au cours des tous prochains jours, l'essentiel de notre activité sera d'ordre administratif et relationnel. Lorsque nous aurons plus de détails nous ne manquerons pas de vous tenir informés.
Sachez d'ores et déjà que l'accueil qui nous est réservé partout est des plus chaleureux et que celui de la famille de Bamadou est difficilement descriptible...
En bref, beaucoup d'émotion !
À bientôt,
Claire, Corinne et Michel
(Désolés mais les conditions techniques nous ont empêché de mettre des photos en ligne. Nous tâcherons d'en poser quand même dans les prochains jours)
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14 novembre 2011 : départ
Le compte à rebours est tellement lancé que nous voilà face à nos valises qui trépignent, Claire qui arrive, coincée dans les bouchons du Périgord en attendant ceux de Bordeaux. Chargement rapide de la voiture, check-up pendant la route, histoire d'être sûrs qu'on a bien oublié quelque chose, tout est bon, ou nous verrons sur place pour les détails.
Nous sommes protégés contre une armée de moustiques pendant les 25 prochaines années.
Nous sommes vaccinés contre les maladies connues et inconnues.
Nous sommes surtout hyper motivés pour travailler sur notre projet.
Alors que dire de plus à cette heure ?
Rien, sinon à bientôt.
À plus tard.
En Afrique. Au Burkina Faso, direction Samaradougou, via Bordeaux ; Paris ; Ouagadougou ; Bobo Dioulasso et les quelques villages qui nous séparent encore de notre objectif.
À bientôt avec des sourires d'enfants, comme des cadeaux, promis, pour tous les lecteurs du blog.
Michel
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Le compte à rebours est lancé.
5 jours avant le départ, lundi 14 novembre.
Bordeaux-Paris, décollage à 13h10, redécollage à 16h30 pour se poser à 21h45 sur le tarmac de la capitale : Ouagadougou.
L'arrivée est magnifique, surprenante la première fois, attendrissante pour ceux qui comme moi l'ont déjà vécue et reconnaissent alors les milliers de petits lampions, feux timides des foyers burkinabès, qui ont du mal à percer une nuit si profonde que de rares éclairages publiques tentent de repousser.
Il fait plus nuit qu'ailleurs alors que le ciel est limpide, parcouru d'étoiles invisibles chez nous.
Il fera chaud mais sans plus. Juste assez pour que la première gorgée d'eau avalée nous remplisse de bien-être. Le lendemain, dans la journée, une gorgée similaire ne parviendra qu'à nous dessoiffer sans jamais nous désaltérer. Et bien loin de nous en plaindre, dans la poussière, sous la lumière, chacun de nos sens à l'affût, à vif, nous réaliserons petit à petit que nous y sommes, au Burkina Faso, en Afrique.
Corinne et Claire découvrirons. Je retrouverai. Nous allons passer trois semaines en compagnie de Bamadou Traoré, de sa famille. Parcourir tant de chemins, rencontrer tant de gens, dormir dans des villages perdus que la géographie ignore, ou l'inverse, dans ce ventre du monde.
Puis, il faudra penser au travail qu nous amène ici. L'association Sininiasigi de Samaradougou.
Il faudra se mettre au point, prévoir mes séances de prises de vues, la partie reportage sur le vif, le suivi des élèves sur la route de l'école, les cours, la récré, la séance de lecture avec le doigt qui suit la ligne et décortique le mot pendant que mon oeil suit la scène et que mon doigt hésite, se retient, puis se décide à déclencher, à saisir, à capter une image, un moment, mon souhait de retranscrire, de traduire, de partager tout une histoire dans un instant. Merci, petit Jésus des photographes de m'offrir cette chance.
Je tâcherai jusqu'au départ de donner quelques informations sur les préparatifs.
Voici pour le moment une carte du pays.
Capitale, Ouagadougou.
Bamadou vit à Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays.
Samaradougou est à une quarantaine de kilomètres de chez lui.
Michel
merci pour la carte, les premières impressions...
RépondreSupprimerM Gonnaud
Bonne aventure à vous, profitez de cette magie qui est dure à trouver dans nos vies occidentales, et qui vous émerveillera durant 3 belles semaines.
RépondreSupprimerEspérons des images aussi sensibles que lors du dernier voyage, ce qui sera fait à n'en pas douter, ou sera plutôt ressenti, avec la même âme que nous avons la chance d'apercevoir au quotidien.
Et bonne chance à vos projets aussi nobles qu'essentiels, bien que le Monde l'ait semble-t'il oublié.
Théo
Vous devez être enfin arrivés. Nous espérons que votre voyage s'est bien et la première nuit réparatrice. Nous avons hâte d'avoir de vos nouvelles et vos premières impressions. Bonjour à Bamadou et surtout à notre petite AJara.
RépondreSupprimerFamille Garraud-Ducret
Très heureuse de savoir que les premiers contacts se soient bien passés,
RépondreSupprimerque vous allez pouvoir vous déplacer plus librement grâce à la voiture, aux laisser-passer.
Apparemment beaucoup d'émotions: Mariam,
la famille de Bamadou... Nous sommes heureux pour vous.
A bientôt pour la suite de votre aventure.
Monique/Paul
Pas mal de travail, mais aussi de beaux souvenirs en perspective...
RépondreSupprimerJe vous souhaite un séjour chargé d'émotions, à l'image de celles ressenties à votre arrivée et merci de nous les faire partager.
Bravo pour votre projet et à très bientôt.
Marie-Claude
Ces photos d'enfants souriants, joyeux, studieux
RépondreSupprimerfont ''chaud au coeur '' le sourire d'Ibrahim avec sa planche...
Je comprends en voyant toutes ces photos combien vous devez être ''heureux''...
Nous pensons tous très fort à vous.
Monique
hallo les heureux voyageurs, à mon avis, Michel ne setrouve pas la où vous le prétendez car il n'est jamais sur les photos. Ou bien est-ce typique des photographes d'être partout et nulle part en même temps?
RépondreSupprimerBonne continuation, Claudine, Jan, et kids
Photos superbes qui traduisent si bien la vie foisonnante, la joie et la tendresse...
RépondreSupprimerContinuez à nous faire rêver, à nous faire connaître ces lieux et ces enfants fascinants, éclatants de joie de vivre.
Bises à Claire
L
coucou claire
RépondreSupprimerc'est magique!! ça me donne envie d'y retourner
très beau les textes de damien et les photos elles sont trop belles
bonjour à bamadou et aux enfants !!
bon continuation et profite !!
bisous laure
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerme voici de retour en France...et je suis tellement perdue que je ne me souviens plus des codes de connexion! Alors aujourd'hui j'interviens sous forme de commentaire! Notre séjour à Samaradougou a été très prometteur. Nous avons du travail mais la population se démène pour que les enfants puissent aller à l'école et les femmes ont décidé elles aussi de pouvoir apprendre à lire et à écrire. Ce fut très émouvant. Je taperai mon rapport prochainement et rassemblerai mes esprits...le décalage là est très dur à digérer! A très bientôt... Une pensée pour Corinne et Michel qui sont encore sur place! Bises
kikou Claire ,cé AURORE ! .les photos que vous avez prises sont très belles et en méme temps très émouvantes , bisoux
RépondreSupprimerSalut, Claire, c'est Hugo. Je vois d'après les photos que vous vous êtes bien amusés au Burkina faso... En tous cas, le blog donne envie d'y aller ! Les enfants sont absolument superbes, et quels regards, ça vous transperce. On imagine que malgré les difficultés du quotidien, ces gens prennent aussi le temps de vivre, on ressent la "chaleur" communautaire, à priori bien loin de nos pensées individualistes occidentales. En tous cas, c'est quelque chose de positif que vous faites là, et ça doit être très enrichissant... Bon courage pour la suite,et prends soin de toi, bisous
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